Les tailleurs pensent connaître les tissus et notamment le coton, l’une des fibres les plus courantes… Or, ce n’est pas le cas.
Et pourtant, cela arrive très rarement. En tant que tailleurs, ils développent une approche vaguement intuitive des différents tissus. Cependant, leur manque de connaissances, notamment sur les fibres textiles, eux amène à commettre régulièrement des erreurs dans le moulage sous pression de tissus.
Propriétés des tissus de coton
Le tissu en coton est une fibre respirante. Cela signifie que la vapeur d’eau que nous libérons lorsque nous sommes transitoires peut traverser la fibre de coton. En fin de compte, l’odeur et la fraîcheur de nos vêtements sont merveilleuses.
Attention, c’est pour la transpiration sous forme de vapeur. Parce que quand il s’agit de transpirer… tu ferais mieux de lire le point suivant.
· Un tissu absorbant
Le coton molleton est l’une des fibres naturelles les plus absorbantes. Ce qui est absolument génial pour nos serviettes de bain, torchons ou culottes menstruelles.
D’autre part, il devient raide lorsqu’il s’agit de transpirer sous forme de sueur. Et ici, le coton n’est pas le meilleur de tous nos amis, car il absorbe bien cette transpiration.
Bref, le coton pour le sport en mode « transpiration intense » n’est sans doute pas l’idée la plus confortable.
· Le coton est non isolant
Dans le rayon des fibres naturelles, le coton n’est pas du tout la fibre la plus isolante. En effet, les caractéristiques isolantes du tissu ne dépendent pas uniquement des caractéristiques internes de la fibre. Le coton n’est certes pas un champion de l’isolation, mais cette faiblesse est compensée par l’épaisseur du tissu dans des tissus comme le molleton, le jersey épais ou le velours.
· Le coton résiste bien à l’usure
Voici à nouveau la grande qualité de la fibre de coton. Cependant, nous devons rester vigilants. On parle de fibre de coton et non de tous les tissus de coton. En fait, la fibre de coton est beaucoup plus résistante à l’usure que les fibres artificielles, les fibres synthétiques et la plupart des fibres naturelles.
Cependant, cette qualité interne de la fibre peut être combinée avec des tissus qui seront très fragiles.
Oui, la fibre est la pierre angulaire du tissu, mais chaque étape de production a également un impact sur le comportement final.
La culture du coton consomme beaucoup d’eau
Le coton consomme beaucoup d’eau pour sa culture et sa transformation. C’est un fait que nous préférons souvent oublier le coton. Les chiffres sont surprenants. La culture et la transformation pour produire 1 kg de tissu de coton nécessitent pas moins de 10 000 litres d’eau.
Bref, le sujet est brûlant. Heureusement, le coton bio consomme beaucoup moins d’eau. J’ai fait une analyse approfondie du pourquoi et du comment le coton biologique consomme moins d’eau.
Le coton représente 25% des Textiles mondiale
Depuis l’essor des fibres synthétiques à la fin du 20e siècle, le coton ne représente que 25 % de la production mondiale par rapport au polyester, en tête avec plus de 50 % de la production mondiale.
· 25% de pesticides dans le monde
Le coton n’est pas une fibre belle et propre en aucune façon imaginable. Comme vu plus haut, il consomme beaucoup d’eau pour la culture et le traitement. De plus, alors qu’elle n’occupe que 2 % des terres arables dans le monde, cette plante consomme 25 % des pesticides dans le monde.
Cette façon extrême de répondre à la demande de la fibre la moins chère peut avoir de graves conséquences sur les sols, la pollution des rivières, la santé des travailleurs, etc.
· Culturel jusqu’à la fin du XIXe siècle
Pensez-vous que vous ne pouvez pas vous passer de coton dans votre garde-robe ?
Et pourtant ce fil est « relativement récent » sur la scène occidentale. En effet, la culture du coton et l’exploitation minière n’ont explosé qu’à la fin du XIXe siècle.
C’est la culture qui a d’abord touché les États-Unis. Elle est étroitement liée à l’histoire de l’esclavage. Le climat de l’autre côté de l’Atlantique est beaucoup plus propice à cette culture, qui nécessite des températures élevées et de l’eau.
Au début du 20e siècle, le lin et la laine étaient beaucoup plus utilisés pour l’habillement en Europe. La culture du coton en Europe est extrêmement petite. Ce fil n’a été établi que lorsque les exportations et le transport total sont devenus la norme.